jeudi 8 décembre 2022

A méditer et surtout comment nous sommes trompés

J'ai trouvé cet article sans nom d'auteur mais les faits qu'il révèle sont assez pertinents et si vous faites un peu attention à ce que vous achetez.... vous trouverez vite que c'est la vérité...

Fumisterie dans l'agro-alimentaire !

Prenez le temps de lire, ça vaut la peine !

 En cherchant sur l'emballage, il n’est plus indiqué « yaourt » sur les Paniers de Yoplait ! A l'intérieur, le produit n’a rien à voir avec du yaourt et mérite juste l’appellation de : « spécialité laitière à l’arôme artificiel de fruit », écrite en caractère minuscule.

 Sur les forums, les consommateurs sont unanimes et s’accordent à dire que le produit s'est dégradé en terme de qualité et il n'est pas le seul d'ailleurs. Le biscuit Prince et la crème dessert Danette font partie du lot.

 La nouvelle recette de Mars appelée Cœur fondant, introduite en 2007 soi-disant« afin de s’adapter aux nouvelles demandes des consommateurs », affiche une perte de 16 % de son poids avec un prix de vente aux consommateurs inchangé.

 Un autre exemple frappant, les pizzas de supermarché qui étaient  autrefois faites avec du fromage et qui sont maintenant recouvertes de « préparation fromagère ». Imaginez «mama» avec toutes les éprouvettes dans la cuisine.

 Les biscuits Prince nouvelle génération n'échappent pas à ces évolutions horribles. Ils s’émiettent, ne nourrissent pas, ressemblent à du polystyrène expansé et sont beaucoup plus sucrés.

 Leurs poids a baissé et les ingrédients qui entrent dans la recette ont changé. Avant l’été 2008, le célèbre paquet de Prince LU pesait 330 g. À la rentrée suivante, il ne pesait plus que 300 g, mais coûtait toujours le même prix.

 Le chocolat qui, jadis, touchait les bords, ne forme plus qu’un petit rond à l’intérieur à peine plus grand qu’une pièce de 2 euros. Sur le paquet, il n’est d’ailleurs plus écrit « Prince au chocolat »… mais au « goût chocolat ».

 Modifier la taille !

Danone a imaginé une stratégie assez rusée pour ses crèmes dessert : Vendus par quatre, les pots de crème vanille ou chocolat pèsent 125 g. Vendus par douze ou par seize, ils ne pèsent plus que 115 g. « Réduire les portions, c’est réduire l’impact en termes de calories », explique Danone. 

 Autrement dit : « On vous arnaque… mais c’est pour votre bien ! Cela vous évite de trop manger de nos produits qui sont mauvais pour votre santé. »

 Le pot de fromage blanc Jockey de 1 kg ne pèse plus que 850 g, les 4 petits pots de 100 g ne pèsent plus que 90 g.

 Les nouvelles crèmes Mont-Blanc soi-disant avec « encore plus de saveur » sont devenues immangeables. Ne reste que du sucre, du colorant et de la farine pour épaissir.

 Poisson pané : où est le poisson ??

Quand j’étais enfant, ma maman me faisait parfois du poisson pané (avec les yeux dans les coins). Je me rappelle très nettement que, lorsque je  « l’ouvrais »,  je voyais des sortes de lamelles comme dans du vrai poisson. Ce n’est plus le cas aujourd’hui où seules des raclures de poisson sont agglomérées pour faire ce genre d’aliment.  Les « croquettes » de poisson de mon enfance, qui étaient rectangulaires, ont en outre été remplacées par le format « bâtonnet » permettant de mettre proportionnellement beaucoup plus de panure… et moins de poisson.

 Autres « astuces » de l’industrie agro-alimentaire :

Les barres de céréales style Grany ont considérablement «maigri ». Elles flottent dans leur emballage qui, lui, est resté identique.

 Ce n’est pas parce qu’un fromage a une forme de fromage de chèvre (cylindre, pyramide…) qu’il est fait avec du lait de chèvre ! Beaucoup de fromages de chèvre sont en fait fabriqués à partir de lait de vache aromatisé au chèvre.

 Pour la plupart des marques, l’eau minérale est passée de 1,5 l à 1,25l, l’eau Saint-Amand est passée à 1 l, la Badoit à 0,75 l.

 Le sucre en poudre, qui s’était toujours vendu au kilo, est aujourd’hui conditionné dans des sachets en plastique aux couleurs chatoyantes.

C’est bien plus pratique pour verser le sucre, il y a un bouchon… mais il n’y a plus que 750 g de sucre dedans .

 Il n’y a plus que 16 dosettes de café au lieu de 18 dans les paquets L’Or Intense de Carte Noire… mais l’apparence du paquet et le prix sont restés les mêmes !!!

 Nestlé et les consommateurs dyslexiques :

Vous connaissez la dyslexie, un problème qui se répand dans la population où les gens confondent et échangent des lettres. Il faut croire qu’un as du marketing de Nestlé a eu l’idée d’exploiter cette faille. La tablette Nestlé Noir Dessert, qui existait depuis 1971, est passée brutalement en 2013 de 250 g à 205g, un véritable « trompe-l’œil ».

 Mais l’avantage pour Nestlé est double : économiser sur le chocolat et surtout vous obliger à en acheter deux puisque les recettes traditionnelles sont faites pour 250 g de chocolat ! Génial, tout simplement.

 Le chocolatier Côte d’Or n’a pas fait mal non plus. Les plaquettes de chocolat Noir Orange 70 % de cacao ont subi une discrète modification en 2014 : l’image (avec l’orange) était toujours la même. Mais le «70 %» avait disparu. Il faut pratiquement une loupe pour s’apercevoir, dans la liste des ingrédients, qu’il n’y a plus que 56 % de cacao.

 Les emballages :

Ils coûtent cher à l’environnement:  sous prétexte de « garder la fraîcheur » de vos biscuits, la plupart sont désormais rangés par deux sous film plastique. Sachant que ces sachets sont eux-mêmes dans une barquette en plastique, elle-même dans une boîte en carton, elle-même emballée dans un film plastique… vous remplissez votre poubelle pour huit malheureux biscuits, tandis qu’on vous serine qu’il faut « lutter contre le gaspillage » pour protéger la planète.

 Les pots de rillettes Bordeau Chesnel sont, avec leur fond plusieurs étages, leur double fond, leur couvercle multidimensionnel et leur épaisse couche de gras blanc (saindoux), des chefs-d’œuvre d’illusionnisme. Vous achetez un pot qui, extérieurement, semble toujours avoir la même taille. Mais la quantité de rillettes a fondu.

 Un lecteur repenti « balance » :

 « J’ai assumé des responsabilités au niveau direction générale d’une grande marque de produits pour la maison et ces pratiques sont courantes. Exemple, un produit pour laver la vaisselle à la main se compose essentiellement d’eau, d’un agent nettoyant à base de détergent ou de « teepol » (le produit actif, qui est le plus cher dans la formule), d’un colorant et d’un parfum associé (le colorant jaune sera associé au citron par exemple, le vert à une senteur pin…).

 Pour lancer un nouveau produit, le fabricant va doser largement l’agent qui lave et dégraisse vraiment. Les consommateurs vont trouver génial le produit qui dégraisse bien. Une fois fidélisé, le fabricant économise sur la formule en diminuant progressivement le détergent.

 Les plus vicieux vont jusqu’à introduire à la place un agent moussant qui ne coûte quasiment rien, mais donne à la ménagère l’impression que son produit « marche toujours » !

 Autre truc : autrefois, les flacons ménagers étaient ronds et contenaient un litre. On les aplatit et réduit à 75 cl. Il y a plus de place sur l’étiquette visible (le facing) pour vanter la qualité du nouveau produit ! Plus efficace encore, le flacon de forme « goutte d’eau » qui donne l’impression visuelle qu’il y a plus de produit  dedans, à cause de l’effet loupe .

 Signalons enfin les paquets de mouchoir carrés, qu’on nous a vendus en nous expliquant que le nouveau format « entrait mieux dans la poche ».

Moins encombrant, certes, mais avec 9 mouchoirs au lieu de 12 auparavant et une taille plus petite qui oblige à les jeter plus vite. »

 C’est malin tout ça ...

Mais devinez, qui est "couillonné" ?

 Bonne journée quand même !