jeudi 21 août 2014

C'est chouette la vie de banquier...


Bank of America a annoncé jeudi avoir accepté de payer un montant record de 16,65 milliards de dollars pour mettre fin à des poursuites liées aux "subprime".

Ainsi donc... voici un banque qui a dépouillé des milliers et des milliers (voire des millions) de petits épargnants... qui donc s'est scandaleusement enrichie et avec ce pognon paie une amende pour échapper aux poursuites...
Ca devrait donner des idées aux braqueurs ça...


lundi 18 août 2014

Financement mosquée

LA NORVEGE LIBRE !
  
Le gouvernement saoudien et de riches donateurs privés d'Arabie Saoudite, voulaient financer des mosquées en Norvège à hauteur de dizaines de millions d'euros.

Légalement, ils en ont le droit: en effet, conformément à la loi norvégienne, il est permis aux pays étrangers de soutenir financièrement les communautés religieuses, mais vu l'importance de ces sommes, le gouvernement doit, cette fois, approuver le financement.


Or, le ministère des Affaires étrangères a, non seulement refusé d'approuver ce financement, mais il a également répondu au Centre islamique Tawfiiq "qu'il serait paradoxal et contre nature d'accepter ces financements venant d'un pays qui n'accepte pas la liberté religieuse.»


Le ministre norvégien des Affaires étrangères Jonas Gahr Støre a déclaré au journal VG : «Nous aurions pu simplement dire non, le ministère n'approuve pas, mais nous avons profité de l'occasion pour ajouter que l'approbation serait paradoxale, tant que vouloir établir une communauté chrétienne en Arabie saoudite sera considéré comme un crime passible de décapitation".


Encore une nouvelle qui nous parvient par le net. Elle est pourtant transmise par toutes les agences de presse, mais probablement sur une fréquence que les services audiovisuels européens ne reçoivent pas ...et ne diffusent donc pas !!!

 
Et cela contribuera peut-être à ouvrir les yeux de nos propres gouvernants ...
 
Marion Faingnaert



http://www.lepoint.fr/monde/la-norvege-fait-echouer-un-projet-de-mosquee-arctique-a-capitaux-saoudiens-08-11-2010-1259920_24.php

jeudi 14 août 2014

Nimby

Vous connaissez peut-être l'acronyme "NIMBY" - Not In My Back Yard... Ce qui signifie à peu près "Pas dans le fond de mon jardin"...
En fait c'est l'égoïsme poussé à son paroxisme ; on veut bien accepter le progrès ou des avancées sociales mais pas touche à mon p'tit confort !!!

En période de vacances, les infrastructures de certaines écoles communales accueillent des enfants dans le cadre de plaines de jeux, comme à Brunehaut, où les enfants continuent donc à s’égayer dans la cour en juillet, août mais, forcément, plus seulement aux heures de la récré… au grand dam d’un couple de voisins.

Monsieur et madame DM... sont domiciliés depuis près de quarante ans en face de l’école communale, ils sont donc habitués à l’ambiance très chronométrée d’un environnement scolaire rythmé par les temps forts de la journée que sont l’arrivée et le départ des élèves et ponctué, entre ces deux moments, par les récréations du matin, de midi et de l’après-midi.

Rompu à ce rythme, ce couple d’anciens instituteurs s’estime toutefois privé de ses seuls mois "de repos et de calme relatif" depuis que l’école héberge en juillet et août les plaines de jeux de l’entité. Dans la pétition qu’il a rédigée, ce pensionné n’hésite pas à parler "d’une situation invivable et infernale (…), arguant plus loin le fait "qu’ils doivent même augmenter le son de la TV du tour de France dans leur maison pour couvrir les nuisances sonores".

L’école de la vie

L’homme sollicite "l’arrêt immédiat de la nuisance" en proposant une alternative : le déplacement de la plaine de jeux vers le hall sportif. Une logique dans laquelle refuse d’entrer Pierre Wacquiez (PS), le bourgmestre de Brunehaut, qui refuse de dégager un budget pour des frais de location alors que la commune peut jouir sans frais des installations de l’école.

Le bourgmestre s’étonne ensuite que la seule plainte des riverains émane d’un instituteur en pré-retraite. Il estime que les enfants de la plaine étaient en droit d’attendre une autre réaction de la part d’un ex-enseignant et déplore que les enfants n’aient pu profiter positivement de son expérience de pédagogue.

Des intimidations

A la place, l’encadrement de la plaine a semble-t-il dû souffrir à plusieurs reprises les intimidations de l’ancien instituteur, "à tel point que certains membres de la plaine se sont plaints jusqu’à la police de ses agissements".

Pour le maïeur, on touche ici aux principes de vie en société, pas question d’interdire aux enfants de jouer au cœur du village, ce serait un comble, il fait donc appel à un peu de tolérance en soulignant que les "nuisances" sont diurnes et très concentrées puisque la plupart du temps les activités de la plaine se déroulent ailleurs qu’à l’école.


http://www.rtbf.be/info/regions/detail_brunehaut-quand-les-enfants-qui-jouent-derangent-un-couple-de-voisins?id=8333568

Un p'tit conseil à ces "pisse-vinaigre'... Il existe du double vitrage qui isole parfaitement du bruit... Mais sans doute que c'est trop cher.... Mais ne dit-on pas que la tranquilité n'a pas de prix !!!

lundi 11 août 2014

C'est pas con !!!

Idée qu'elle est pas con..... 
Pourquoi pas ?

Pourquoi mettre des images horripilantes seulement... sur les paquets de cigarettes ? 
Pourquoi pas des photos d'enfants qui meurent de faim... sur les boîtes de Mac DO ? 
Ou des photos d'enfants esclaves... sur les boîtes de chaussures de sport à la mode ? Pourquoi pas des photos d'animaux torturés... sur les produits cosmétiques ?
Pourquoi pas les photos des victimes tuées par les conducteurs ivres... sur les bouteilles de bière et de vin ?

Pourquoi pas les photos des politiques pourris, malhonnêtes, voleurs, menteurs, en train de profiter de notre argent... sur les formulaires des déclarations d'impôts ?

vendredi 8 août 2014

Soins de santé ???

Santé: le cochon, la belette et la mère nourricière

Frédéric Soumois (Le Soir  08/08/14)

Le gaspillage est un cochon. Il bâfre sans retenue et pille sans conscience le fond de son auge sans penser au lendemain. Sans l’homme qui l’engraisse avec intérêt, il périrait.

L’iniquité est une belette. De ses dents, elle arrache sa pitance aux autres, peu importe qu’ils dépérissent. Elle préfère se ronger une patte plutôt que de partager.

Ces deux périls menacent en permanence un système de santé publique. Dont le principe est simple : chacun contribue selon ses moyens pour dresser le meilleur rempart contre la souffrance, la maladie et la mort. Un combat perpétuel.

Le gaspillage doit être traqué, le cochon doit dépérir. Les consultations gratuites ne doivent pas aboutir à ce qu’elles perdent toute valeur. Les médicaments à bas prix ne doivent pas déboucher sur un laisser-aller.

Il n’y a pas de doute que notre système de santé doive être largement réformé. Certains gagnent trop, d’autres s’épuisent toute la nuit auprès de malades au souffle court. On limite le nombre de jeunes qui peuvent embrasser cette carrière, mais on manque d’urgentistes, de pédiatres, de gynécos… Potentiellement, toute la pharmacie du monde est à nous : mais un médicament sur vingt manque en pharmacie. Presque un Belge sur dix avoue devoir attendre pour voir le médecin. Et ne pas soigner son infection ou sa toux grasse qui peut cacher tant de choses que seul un médecin peut lire.

Mais si on confond réforme et coupes claires dans la solidarité, si l’on prive certains de justes soins, on donnera priorité à la belette. La belette, au nord, a déjà décidé de doubler le minerval des étudiants, supprimé la gratuité des transports pour les aînés, augmenté le prix de l’eau, du gaz et de l’électricité. Sous le masque en carton de la bonne gestion.

Sous le même alibi, est-ce que la belette fédérale augmentera le prix des consultations, refusera de transplanter les plus âgés, rationnera les valves cardiaques, instaurera des mois d’attente pour les spécialistes ? Notre système de santé, aujourd’hui célébré comme l’un des plus performants et équitables au monde, risque alors de chuter au fond du gouffre de l’égoïsme, du repli, de l’atavisme.

Si la belette tue la solidarité essentielle du soin accessible pour tous, quels que soient ses vertus et ses revenus, on tuera le cœur même de notre pays. On assassinera froidement notre mère nourricière, celle qui nous prend dans ses bras pour nous protéger du froid et de la maladie.

Maintenant, réfléchissez un peu à ce vont devenir nos "soins de santé" avec les cadors de NVA aux manettes...

http://www.lesoir.be/620055/article/debats/editos/2014-08-08/sante-cochon-belette-et-mere-nourriciere