vendredi 29 juin 2012

Personnalité ??

Les petits revenus politiques d’Herman Van Rompuy, président en exercice de la Communauté européenne

Vous connaissez tous Herman Van Rompuy, celui qui a été choisi par Sarkozy pour son incompétence notoire à présider au destin de notre communauté européenne. Une charge pâlote qu’il assume au-delà de toutes espérances. Ce que vous savez moins, c’est le contexte dans lequel il sévit et, surtout, d’où il émane.
Successivement professeur à la KUL ( l’ex Université catholique de Louvain dont il a été un des activistes les plus virulents pour en foutre les francophones dehors au nom de la pureté linguistique ) puis parlementaire et ensuite Président du CVP ( le Catholiek VLAAMS partij ) Ministre, puis Premier Ministre du pays qui n’existe plus - ou qu’il a contribué à détruire, c’est selon – cet homme viscéralement d’indécision de façade sauf lorsqu’il s’agit de réduire ses compatriotes francophones à l’état de sous-hommes sans droits, y compris là où ils sont largement majoritaires, a fait de la politique nourricière une affaire familiale, jugez-en plutôt :
Son frère, Maire de la commune de Zaventhem en périphérie bruxelloise est Sénateur du même parti. Il est connu pour son flamingantisme rabique du genre « francophones dehors, vous n’avez rien à faire chez nous « comme le proclament les différents panneaux publicitaires jalonnant cette entité aux portes de Bruxelles où il est de bon ton de spécifier à qui l’ignore encore qu’en terre flamande, on vit entre soi, on s’adapte au diktat ou on dégage.
Son fils est Sénateur coopté – donc non élu mais choisi hors processues électif par son parti pour siéger à la Haute Assemblée où il ne fait rien, sinon porter haut et fort les valeurs familiales. Des valeurs à tout le moins suspectes puisque ce cher ange - c’est marqué en toutes lettres sur son profil Facebook - ne se cache pas, au contraire de son père qui préfère mettre en avant sa philosophie thomiste plutôt que son appartenance au groupe de Bildenberg, de faire partie de l’Opus Dei, cette gangrène qui, main dans la main avec certaines obédiences maçonniques déviantes, a colonisé la toute grande majorité de notre personnel politique. Gageons que ce brillant jeune homme qui s’est fait à la force du poignet finira un jour Ministre, avec le nom qu’il porte il est presque impossible qu’il en soit autrement. Un brave rejeton casé par papa comme c’est le cas dans quasi tous les partis politiques représentatifs ( ? ) de l’opinion et ce malgré notre système proportionnel, en fait pas si proportionnel que cela, vu la préséance de la case de tête qui permet aux différents partis de proposer l’ordre de ses futurs élus, en clair qui ils ont choisi pour pousser dans un parfait ensemble le bouton OUI ou NON lorsque le Président de l’association politique, quelle qu’elle soit, le décide après consultation – j’allais dire informelle - d’un Comité des plus restreints. Inclinons-nous plus bas que terre devant la compétence. Ce méritant jeune homme, qui répond au doux prénom de Peter, a manifestement de qui tenir …et jouit bien entendu des revenus plus que confortables attachés à sa charge.
Et maintenant maman sans qui le rejeton n’aurait jamais existé, Madame Van Rompuy elle-même. Notre égérie s’étant déjà distinguée au cours d’un des nombreux coktails dont est jalonnée l’existence d’un Président en exercice, aucun Belge francophone n’a oublié ses paroles lâchées à l’emporte-pièce lors d’une petite fête arrosée des meilleurs vins où les édiles européennes se retrouvent en famille, à l’abri de l’écoute ( le croyait-elle ) du commun des mortels. Je cite in extenso : « Mais Monsieur - elle s’adressait à Barroso – ces grossiers francophones refusent de s’adapter à la loi majoritaire lorsqu’ils viennent vivre sur le territoire flamand ! « On croit rêver… D’autant plus que cette minorité francophone si gentiment stigmatisée est largement majoritaire à Rhode Saint Genèse, un des faubours chics de la Région bruxelloise, fait confirmé par les dernières élections locales où l’Union francophone a – pour la seconde fois consécutive – obtenu la majorité et donc le Mayorat.
Une arithmétique électorale qui ne convient manifestement pas, ni à ce grand européen, ni à sa très chère et vraiment pas tendre épouse pour le meilleur et surtout le pire. De nouvelles élections locales étant prévues pour octobre, elle s’est auto-propulsée tête de liste de l’Union néérlandophone qui comprend, entre autres opinions diverses, mais toutes ultra-flamingantes, des candidats de la N-VA, le parti fasciste qui œuvre en toute connaissance de cause pour l’indépendance de la Flandre en fricotant avec l’Internationale d’extrême-droite comme je vous l’ai spécifié, preuves à l’appui, dans un précédent article consacré à son trouble leader Bart De Wever, l’homme qui a inventé le racisme sur base de la langue, concept torve qui lui permet de ne pas s’épancher sur le racisme sur base de la peau, entendu que celui-là va de soi. Et voilà que notre Madame Rotweiller à nous a décidé, exigé et reçu en grandes pompes le droit de conduire cette fameuse liste flamingante, qui plus est sous le nom « Respect « ( du caractère flamingant ) de l’entité où elle se présente au suffrage populaire. Elle sera bien évidemment élue conseillère mais n’occupera jamais le poste de Maire, entendu que la Flandre n’a - pas encore - exigé que le premier représentant d’une entité locale située sur son territoire auto-proclamé soit d’abord de l’ethnie de l’occupant et non issu de la démocratie des urnes. Sera-ce le cap suivant ?
Citoyens de France et de Navarre, vous devez savoir que tout ce qui touche et tourne autour de votre, de notre Président – non élu, cela va de soi – relève du plus parfait conservatisme, de la fraude à grande échelle et du fascisme larvé. Cet individu, sorti de rien sinon d’un chapeau de prestidigitateur de troisième zone, a depuis longtemps choisi sa voie : celle du grand capital et de la finance, de l’exclusion de l’autre, du petit, du pauvre, du chômeur, du travailleur à la chaîne ou sous contrat précaire. Comme vous pouvez le constater, Madame a de qui tenir et, à défaut de cumuler les mandats, ce qui serait gênant vu la hauteur de sa rémunération, notre professeur Nimbus s’y entend comme pas deux pour en abreuver les siens.
Pourquoi se gênerait-il ? Dès qu’ils ont le pouvoir, ils font tous de même…
L’électeur francophone et son pendant étranger ( les étrangers – principalement issus de la Communauté Européenne dans cette banlieue si chic – ayant sur le territoire national le droit de vote aux élections locales ) se sont depuis longtemps unis contre le diktat, dégoûtés qu’ils sont par le flamingantisme brutal qu’on leur impose – aucune autre langue que le flamand, même pas l’anglais, n’étant tolérée dans les rapports avec l’administration. Pire, aucune manifestation culturelle et aucun subside n’y est accordé à quelque association que ce soit, sauf si la manifestation culturelle, l’école, la bibliothèque, l’association sportive en question ne se revendique ouvertement flamande …et fière de l’être !!! Cela fait longtemps que les locaux non-nationaux qui ont fait le choix de vivre en ces lieux sont révulsés par les conséquences de ce combat d’arrière-garde. Tout logiquement, ils se sont unis aux francophones et, malgré une confortable majorité conquise ensemble, n’ont eux aussi toujours pas reçu ne fut-ce qu’un minimum de droits personnels, dont celui d’être accueilli dans leur langue par l’administration, ni même de recevoir, c’est un comble, les ultimes hommages religieux dus à un décès autrement qu’en flamand pur et dur.
Bref et n’y allons pas par quatre chemins, l’épouse de celui qui est chargé de représenter l’Europe s’est alliée, avec la bénédiction de son mari, avec ses compatriotes les plus ouvertement nazillons pour tenter de faire échec à la démocratie.
Famille, quand tu nous tiens…
Herman Van Rompuy, dit la serpillère humide, n’est qu’une créature de Sarkozy choisie avant tout pour sa pâleur qui aurait risqué de faire tâche sur le vrai pouvoir européen, celui des chefs d’Etats. Du pipeau et rien que du pipeau. Si un jour nous recevons le droit – élémentaire il est vrai – de choisir nous-mêmes notre Chef d’Etat, ne votez surtout pas pour ce gusse, sauf si vous êtes lepeniste ou viscéralement conservateur catholique bien entendu.
Tant qu’à faire, mon Président, je voudrais que ce soit n’importe qui, mais surtout pas lui.
Asterix
(trouvé sur Agoravox)

Il faut se rappeler aussi que l'eurodéputé anglais Nigel Farage avait décoré le personnage falot du doux nom de "serpillière humide"... dans un discours pas très flatteur !

samedi 16 juin 2012

Maîtres du monde... une utopie ?


Dans un film de 1977 (Mort d'un pourri de Georges Lautner)) Klaus Kinski a cette tirade prémonitoire... "Nous avons créé l'Europe du pognon, c'est un peu plus sérieux que votre Europe de prolo" destinée à Alain Delon qui joue le rôle d'un journaliste d'investigation un peu trop curieux !!!

Le Bilderberg, lobby le plus puissant du monde ? Seriez- vous choqué si l 'on vous disait qu’un groupe ayant pour membres des PDG des plus grandes multinationales du monde, comme David Rockefeller (fondateur de la Trilatérale, et administrateur de la banque JP Morgan entre autres), d 'anciens chefs d ' Etat et de gouvernement comme Bush Ier, Clinton, Thatcher, de hauts fonctionnaires comme James Wofensohn (ancien président de la Banque mondiale), Paul Wolfowitz (ex-directeur de la réserve fédérale américaine, ex- président de la Banque mondiale, ex-secrétaire de Bush la Défense...), Richard Perle (une des éminences grises des néo-cons américains, grand promoteur de l ' invasion de l’Irak) ou Henri Kissinger, prend des décisions qui, bien que secrètes, sont appliquées par les institutions internationales et les Etats ?
Le Bilderberg est un lobby mis sur pied en 1954 aux Pays-Bas, un moment clé de la construction européenne : juste après la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) en 1953, qui devait créer un marché ouvert pour le charbon et l’acier, on abandonne l’idée d’une Communauté européenne de défense (CED). 1954, c'est juste avant le traité de Rome qui renforce la coopération entre les Etats membres, et vise créer un vaste marché commun dans lequel les marchandises circuleraient librement, tout cela chapeauté par une très démocratique Commission européenne.
En 1954, donc, le prince Bernhard des Pays- Bas, né allemand, ancien nazi et ancien membre des SS, et David Rockefeller, créent l’hôtel Bilderberg une sorte de club privé, afin de discuter des grands enjeux économiques et stratégiques, et visant à terme une gouvernance mondiale avec l’OTAN comme commandement. Il réunit chaque année entre 100 et 150 participants, membres ou invités, qui débattent huis clos d’un ordre du jour hautement stratégique.
En 2007, la réunion se tenait Istanbul du 31 mai au 3 juin. Ce n’est pas un hasard, car les Etats- Unis poussent l ' Europe s'élargir toujours plus l’Est, et maintenant intégrer la Turquie. Parmi les Français, étaient présents le rédacteur en chef du Figaro , les PDG d’EADS, AXA, Lafarge, Bernard Kouchner, Jean-Claude Trichet (gouverneur de la BCE), Thierry de Montbrial (président de l ' IFRI, un think tank français de politique internationale), mais aussi le ministre grec de l’Economie et des Finances, le Premier ministre des Pays- Bas, José Manuel Barroso, la reine Béatrix des Pays-Bas, Etienne Davignon (président du groupe de Bilderberg, président et fondateur de l’European Round Table, un lobby des multinationales européennes auprès de la Commission, ex-vice-président de la Commission, membre de la Trilatérale, membre du directoire du Centre for European Policy Studies, ancien ministre belge des Affaires étrangères, président de l 'Association pour l’union monétaire en Europe, premier président de l 'Agence internationale de l’énergie, vice-président de Suez-Tractebel, administrateur de la banque Fortis, d 'Accor, de Fiat, Suez, BASF, Solvay, entre autres...), le président de la FED New York, le président du National Bureau of  Economic Research, le PDG du Washington Post ; Neelie Kroes (Commissaire européenne au marché intérieur et la concurrence), Jaap de Hoop Scheffer (Secrétaire général de l ' OTAN), Richard N. Haass président du Council on Foreign Relations (CFR), le PDG de Royal Dutch Shell, le directeur de la banque Lazard, le ministre des finances italien, Richard N. Perle membre de l 'American Enterprise Institute for Public Policy Research (think tank am ricain), David Rockefeller grand banquier, co -fondateur du groupe de Bilderberg, ex-président du Council on Foreign Relations (CFR), président et co-fondateur de la Commission Trilat rale, James D. Wolfensohn ex-président de la Banque mondiale, et des journalistes du Financial Times, de l’Economist, du Wall Street Journal ...
La liste des personnalités membres et invitées depuis 1954 est longue, mais concerne toujours les m mes milieux. A ces r unions d’une durée de trois ou quatre jours, on retrouve le gratin politique national et international occidental, le gratin des multinationales, et des journalistes de tendance libérale. Une deux semaines au plus tard après lesdites r unions, qui se déroulent dans le plus grand secret et protégées des journalistes, c'est le G8 qui s' ouvre un peu plus loin, attirant cette fois la plupart des médias de la plan te. Aux réunions du Bilderberg, il n'y a pas de conférence de presse, pas de journalistes, et les invités ne peuvent pas prendre de notes... En 2003, la r union du groupe Bilderberg s’est tenue Versailles (la château a par ailleurs été fermé au public pendant une semaine) en même temps que le G8 qui se déroulait Paris. C’est au G8 que sont concrétisées une partie des décisions prises par les Bilderbergers, dont certains sont présents également au G8. On devient membre par cooptation, et il y a différents niveaux d’adhésion. Seuls la dizaine de membres du comité consultatif connaît l’ensemble de la stratégie du groupe, et ses orientations. La plupart des membres ne connaissent qu’une petite partie des visées du groupe. Certaines décisions du groupe sont aujourd’hui connues : en 1999 les débats ont port sur la globalisation et l’établissement d’organes supranationaux pour régir l’économie de la planète ; en 2000 il s' agissait d’effacer les identités nationales en Europe, en 2001 cela portait sur les projets militaires américains et l’élargissement de l’OTAN ; en 2005 on y a parlé de gouvernance mondiale, du renforcement de l ' OTAN, de l’élargissement de l’Europe, de la création d ' une taxe mondiale sur le pétrole, prélevée par l ' ONU et payée par l’ensemble des citoyens, ainsi que de l’importance d ' empêcher l’Iran de devenir la puissance du Moyen -Orient. Cette année, on a parlé du problème de l’énergie, de l’Iran, de l’entrée rapide de la Turquie dans l’Europe...
Les membres du groupe Bilderberg sont souvent également connectés avec d 'autres groupes de pression, comme la fameuse Trilatérale , qui a défrayé la chronique dans les années 70, le Concil on Foreign Relations (CFR), ou encore la Round Table. La Trilatérale est créée en 1973, l ' année o l’OPEP augmente le prix du p trole de 400 %, et juste après la crise monétaire qui a amené la fin du système de Bretton Woods (parité des monnaies par rapport au dollar, et du dollar par rapport l’or). Ce sont des membres du groupe Bilderberg et du CFR qui en ont l’initiative. Parmi eux, on retrouve David Rockefeller, Henri Kissinger, Zbigniew Brzezinski. Ses membres sont les pontes - cooptés, comme les Bilderbergers - de la politique et de l’économie mondiales, venant d ' Europe, d 'Amérique du Nord et de l 'Asie Pacifique.
La Trilatérale fournit des analyses et des études dans de nombreux domaines aux institutions internationales et aux Etats, qui s' en servent comme base pour les orientations politiques et économiques, et pour faire les textes de loi. Raymond Barre, Simone Veil, Laurent Fabius, Jacques Delors, Roland Dumas, Patrick Devedjian ou François Bayrou en ont été membres, mais aussi Bush  1er , Jimmy Carter, Bill Clinton, Dick Cheney...
Le but est de d passer l’échelle nationale et de constituer une gouvernance mondiale, que ce soit dans le domaine économique, politique ou militaire, pour lesquels il faut donner des réponses globales . Il faut instaurer un ordre politique et économique mondial, garantissant la pérennité du système. Cela passe par le placement de ses membres dans lesdites institutions et gouvernements, comme ce fut en grande partie le cas pour Jimmy Carter, qui avait Brzezinski pour principal conseiller.
Un autre de ces lobbies , le Council on Foreign Relations (conseil des relations étrangères) est aussi un think tank américain, qui s'est donné pour mission de conseiller le gouvernement des Etats-Unis. Fondé en 1921, quand les Etats- Unis commencent se piquer d ' intervenir systématiquement à l’étranger, par un proche conseiller du président Wilson, il regroupe plus de quatre mille membres - toujours cooptés, dont une partie sont aussi Bilderbergers ou dans la Trilatérale, et l ' un de ses piliers est encore une fois David Rockefeller. Le CFR aussi est financé par des dons privés, comme la fondation Ford, satellite de la CIA, la fondation Rockefeller, la fondation Carnegie, et plus de 200 multinationales américaines. Le CFR lui aussi veut établir une espèce de gouvernement mondial, laissant la place pour un libéralisme débridé , lui aussi insère ses membres dans les gouvernements et les institutions internationales, auxquels il fournit ses analyses ( Brzezinski en a d’ailleurs réalisé certaines).
En Europe, le Bilderberg est connecté avec l ' ERT, l’European Round Table (fondée en 1983, copie de la Round Table américaine fond e en 1891), qui regroupe les patrons de 47 plus grosses entreprises européennes (BP, Saint-Gobain, Unilever, Total, Nestlé , Danone...), a pour président Jérôme Monod (Lyonnaise des Eaux), et cherche orienter la politique économique européenne dans le sens qui arrange les multinationales grâce un lobbying puissant et acharné à la Commission et au Parlement européen, mais aussi au niveau des Etats, ceci, l’instar du CFR ou du Bilderberg, dans la plus grande discrétion. Jacques Delors, pourtant socialiste, a avoué avoir repris entièrement l’un de leurs rapports pour son Livre Blanc : Croissance, Compétitivité, Emploi. [1] Lorsqu’il était président de la Commission européenne. L’ERT a notamment réussi vider de sa substance la directive europ enne REACH qui devait obliger les industriels un contrôle strict des produits chimiques dangereux, en menaçant de licencier massivement et de délocaliser, mais aussi en fournissant la Commission et au Parlement des analyses complètement fantaisistes allant dans le sens de leur communication. Une partie des membres de l ' ERT sont aussi des Bilderberger, comme Etienne Davignon (déjà cité ) ou Peter Shuterland (BP). Nous avons donc là des tractations qui se font au sommet, pour lesquelles le citoyen n’est jamais consulté , et les journalistes indépendants jamais invités, ne serait-ce que pour des conférences de presse. Tout se déroule dans le plus grand secret, jusqu’à ce que les lois soient mises en place, ou jusqu’à ce que les guerres éclatent. On doit à ces groupuscules un combat acharné pour maintenir un libéralisme sans faille sur toute la planète, quel qu’en soit le coût humain, pour le seul profit des multinationales. Mais il faut aussi avoir conscience du fait que ce sont toujours les Am ricains qui mènent la danse, afin de garantir cette suprématie du dollar, qui sans les efforts de ces multiples groupes de pression aurait bien du mal conserver une valeur quelconque. Car si le dollar chute, et n ' est plus la monnaie d ' change principale (notamment gr ce au fait que le p trole ne s' change qu ' en dollars, ce sont les fameux pétrodollars ), c' est la puissance américaine qui va s’écrouler. L’enjeu est donc de taille, et si la guerre en Irak a été décidée, c'est d’abord parce que Saddam comptait revendre son pétrole en euros. Toute la force de pression des lobbies tels que le Bilderberg, la Trilatérale ou le CFR a donc été concentrée sur l’invasion de l’Irak et le contrôle des puits de pétrole. C’était d’ ailleurs pratiquement le même processus qui a été à l’origine de la guerre contre l ‘Iran en 1980, et pour laquelle les Etats- Unis ont armé l’Irak. Maintenant c’est nouveau l’Iran, deuxième producteur de pétrole après l 'Arabie saoudite, qui est dans le collimateur, car elle aspire battre en brèche l’hégémonie américaine sur la région.
En dehors du fait que les discussions de ces groupes portent sur la manière de diriger uniformément la plan te entière, au m pris de la notion même de démocratie, ce qui pose problème est la connivence entre le pouvoir politique et le pouvoir économique, le premier facilitant l ' influence du second au lieu de la freiner. Un Etat, et donc ses représentants, doivent en principe travailler pour le bien commun, pas pour des intérêts particuliers. Que nos élus se retrouvent des réunions avec les faucons américains et les PDG des plus grosses multis de la plan te, pour d cider en secret du sort du monde reste une incoh rence, ou une perversion du système. La question est : dans l ' intérêt de qui s' opère un tel processus ?


[1] Cf. Bernard Lecherbonnier, Les Lobbies l'assaut de l'Europe, Albin Michel, 2006

Guy Verhofstadt devient administrateur chez Sofina
(02/04/2012)
L'ex-premier ministre est déjà administrateur chez Exmar
BRUXELLES L'ancien premier ministre Guy Verhofstadt va devenir administrateur indépendant au sein du holding belge Sofina, annoncent lundi soir plusieurs médias sur base du rapport annuel 2011 du holding de la famille Boël.
Les actionnaires de Sofina devront approuver cette nomination le 3 mai prochain.
Guy Verhofstadt y sera proposé comme administrateur indépendant pour une durée de trois ans. L'ex-premier ministre est déjà administrateur chez Exmar, société cotée à Bruxelles, rappelle L'Echo.
Par ailleurs, le mandat d'Etienne Davignon chez Sofina, qui arrivera à échéance à la fin du mois de mai, ne sera pas renouvelé. Il siégeait au sein de ce conseil d'administration depuis 1985. Il recevra le titre d'administrateur honoraire
Quelle coincidence, un ex-premier ministre devient administrateur dans la même société que Davignon, le secrétaire général du Club Bilderberg et bras droit de Rockefeller !






dimanche 3 juin 2012

Interculturalité !!!

Liège, le 18 novembre 2010
Monsieur Vrebos,
Pendant que tout s’écroule, les pauvres contribuables ont dû débourser un million d’euros pour que des « experts hautement qualifiés » discutaillent sur l’interculturalité. Sujet ridicule s’il en est ! Tout le monde sait que la culture musulmane et la nôtre sont incompatibles !
En 1974, à la tribune de l’ONU, le président de la République Algérienne , Houari Boumediene, a déclaré :
« Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous donnera la victoire »
Ou encore, dans le Figaro du 19 décembre 2006, notre «grand ami» Mouammar Kadhafi déclarait :
« Sans épée, sans fusil, sans conquêtes, les 50 millions de musulmans en Europe la transformeront bientôt en continent musulman ! »
Au vu de cela, il faut donc bien se rendre compte, que nous sommes malheureusement plongés dans un innommable bordel communautaire et dans un non moins inqualifiable lupanar interculturel.
Dans votre dernier « Controverse », on a beaucoup palabré sur ce sujet, pour pas grand-chose.
L’imam a monopolisé le crachoir. Il voulait la déchristianisation de nos institutions au nom de la séparation de l’Église et de l’État.
Mais, par contre, au nom du Coran, il exigeait, la liberté d’afficher ostensiblement et de nous imposer des croyances et des coutumes d’un autre âge, en revendiquant les inévitables «Droits de l’Homme» … sans les devoirs.
D’autre part, le pauvre P. Scholtès, n’a pas eu grand-chose à dire.
Ce fut donc un débat déséquilibré, à sens unique.
Mais sur ce sujet, peut-il y avoir controverse ?
Ainsi donc, pour leur plaire, il faudrait laïciser notre société, c’est-à-dire la déchristianiser. Supprimer les jours de fêtes à connotation catholique.
Or, ces fêtes-là n’ont plus grand rapport avec la religion. Elles sont devenues, nos fêtes traditionnelles.
Pourquoi, dès lors, s’attaquer à nos traditions ?
Devons-nous renoncer aux nôtres, et accepter, sans rechigner, celles de ceux qui viennent s’installer chez nous, sans l’accord de la majorité de la population ?
On les accepte uniquement parce qu’ils apportent des voix aux partis de gauche.
Mais, jusqu’à quand…?
Jusqu’à l’épuisement final de nos pauvres moyens et de notre pauvre civilisation. Nos églises vont devenir des mosquées. Leurs bâtisseurs doivent se retourner dans leurs tombes.
Faudra-t-il donc accepter tous leurs caprices ?
L’égorgement des moutons (la SPA n’a qu’à aller se faire foutre).
Le port du voile contestataire, payé 200 € / mois par l’Arabie , ou de la burqa de carnaval, partout où bon leur semble.
Il faut leur construire des piscines privées, pour satisfaire leur désir de ségrégation, établir pour eux, des cours expurgés de biologie, d’histoire, de l’évolutionnisme…
Et quoi encore ?
Pour les derniers débarqués, nous devons leur assurer gratuitement un logement convenable ou une suite dans un hôtel, avec une consistante prime d’accueil, des soins de santé, gratos pour eux, qui n’ont jamais cotisé. Les soins payants sont réservés aux cochons de «mécréants» autochtones.
Où s’arrêtera-t-on ???
Et en plus, ils s’octroient le droit de nous contester librement et ouvertement, et même de manifester dans nos rues.
Des quartiers sont interdits à notre police !!!
Alors que pour nous la contestation est stigmatisée comme découlant du plus immonde racisme, qui pourrait tomber sous les foudres de la loi Moureau. (A 89 ans, je ne crains plus grand-chose)
Nom d’Allah, qui doit finalement s’intégrer ? Eux ou nous ?
Si nos coutumes ne leur conviennent pas, pourquoi s’acharnent-ils donc à venir s’installer dans nos frontières ? Pourquoi, ne pas aller plutôt dans les nombreux pays musulmans qui, d’après leur Coran, devrait être heureux d’accueillir leurs frères ?
Mais voilà, il y a eu, paraît-il, quelque part, un terrible «Septembre Noir» qui a exterminé des pouilleux !
Au nom de la pensée unique, on nous chante encore, sur tous les tons, que la multiculturalité nous apportera un profond enrichissement !!! Or, je constate que depuis leur débarquement, on peut régulièrement se faire détrousser ou même égorger, en rue ou chez soi, comme jadis dans la forêt de Bondy.
Notre liberté se réduit dès lors au confinement entre nos quatre murs, derrière des portes blindées, dès la tombée de la nuit.
Quel bel enrichissement !
Par ailleurs, il serait peut-être utile que, dans nos écoles, on étudie en profondeur «L’Histoire du Déclin et de la Chute de l’Empire Romain», sujet remarquablement traité, il y a deux siècle, par Edward Gibbon. Cela reste d’une brûlante actualité.
Nous vivons, en effet, la fin d’une civilisation.
Le relâchement des moeurs, du pain et des jeux, l’invasion des barbares, le recours aux mercenaires, des discussions sans fin sur le sexe des anges …
Tout y est !
Comme on dit aujourd’hui, c’est un copié/collé de ce que nous vivons.
Bien à vous.
Fernand Heynen
Rue Henri-Vieutemps, 33
4000 Liège

samedi 2 juin 2012

Prof... une sinécure !

CONCERNANT LES PROFS ET LEUR MOUVEMENT DE PROTESTATION.
Avant de parler, le minimum serait de s'informer.
Je lis beaucoup de sottises dans un sens comme dans l'autre. Les profs sont tous des fainéants privilégiés et il n'y a que dans le privé qu'on sait ce que bosser veut dire ou au contraire les profs sont les plus extraordinaires travailleurs puisqu'ils exercent avec une dévotion sans limite un métier qui demande une vocation profonde alors que dans le privé on se contente de parler profit, pognon et grosse bagnole et que le WE on n'en fout pas une !
Pour ma part, étant passé par tous les stades, prof, employé et même indépendant pendant un temps je crois pouvoir en parler en toute connaissance de cause et en ayant vu les aspects des 3 situations.
Primo, ôtons quelques idées ou fausses informations de la tête de certains :
a) Un contrat est un contrat et si il y est stipulé que leur horaire peut comprendre 24h les profs n'ont pas de raison de se plaindre.
Faux : Les profs n'ont pas de contrat de travail.
Ils ne peuvent ni le négocier avant d'être engagé pour parler salaire par exemple, ni en discuter les modalité en cours de carrière.
Pas question d'aller voir le boss pour lui demander une augmentation.
Les profs sont STATUTAIRES et les modifications que l'état décide éventuellement d'apporter à leur statut sont unilatérales, c'est-à-dire que l'état décide seul et sans négocier.
Les profs n'ont ni voiture de fonction, ni GSM de fonction, ni 13ème et 14ème mois, ni assurance-groupe, ni "insentive", ni séminaires-bidons, ni chèques-repas, ni prime à la rentabilité, ni parachutes dorés, ni aucun de tous ces avantages que l'ont peut obtenir dans le privé. Ils n'ont même pas la perspective d'une promotion ou d'un avancement. Engagé comme prof ils finiront prof, pas chef-prof ou tout un autre titre ronflant, augmentation à la clé.
b) Les profs sont pourris de congés !
Alors celle-là elle a la vie dure !
Primo les congés PAYES des profs, si on veut comparer au privé, ce sont les 15 jours de Noël, les 15 jours de Pâques, la semaine de Toussaint et la semaine de Carnaval, soit 6x5 jours ouvrables donc 30.
Il n'y a pas là de grosse différence avec le privé. Ca c'est du congé payé, effectivement.
Et les 2 mois d'été ? Sachez qu'ils ne sont pas payés et que si les enseignants reçoivent un salaire en Juillet et en Aout c'est parce que leur salaire des 10 autres mois a été réparti sur 12 afin de ne pas avoir de mois sans rien percevoir du tout.
Etes-vous prêts, vous les travailleurs du privé à perdre 2 mois de votre salaire pour pouvoir être en congé en Juillet et Août ?
Ensuite, rappelons tout de même l'historique des choses : Ce ne sont pas les profs qui sont en congé pendant tout ce temps mais bien vos enfants !
C'est parce que notre système scolaire prévoit, et à juste titre, que les enfants ont besoin de grandes périodes de repos que par la force des choses les profs se trouvent en congé. Ils mettent d'ailleurs bien souvent ces  "congés" à profit pour préparer leurs cours ou corriger les devoirs et interros de vos chers bambins.
Et les profs qui s'occupent de vos enfants à ECHEC A L'ECHEC pendant les vacances scolaires pour leur faire réussir leurs examens de passage .... ils ne travaillent pas en août eux ?
Et puisqu'on parle vacances et congés, je trouve que les employés de toutes sortes ont bien du toupet de la ramener alors qu'ils bénéficient tous de congés PAYES eux, ce que n'ont pas les indépendants qui tiennent  tous les commerces autour d'eux ... alors s'il vous plait les employés, avant de regarder
la paille qui est dans l'oeil des profs ....
Autre chose :
Dans n'importe quelle entreprise on vous fournit vos outils, un ordinateur, etc., bref de quoi faire le boulot pour lequel on vous paie.
Aucun prof ne s'est jamais vu offrir ses stylos, ses carnets de notes, ses livres de références ou son ordinateur et pourtant il ne peut pas travailler sans ces instruments !! Mais s'il veut tout cela il doit le payer de sa poche !
Autre chose encore : Aucun prof ne fera jamais fortune en faisant simplement son boulot mais l'indépendant  ou le patron d'entreprise lui il a ses chances d'y arriver.
Attention, je ne dis pas que tous les indépendants et que tous les chefs d'entreprises sont riches mais parmi ceux qui se sont enrichis grâce à leur travail on ne trouve jamais de profs, ça c'est une certitude !
Et puis dites-moi, si aujourd'hui, vous les indépendants et les employés, vous êtes capables d'assumer un métier et de gagner honorablement votre vie, ne serait-ce pas parce que pendant des années ces fainéants de profs se sont échinés à essayer de vous apprendre à lire, à compter et que parce que pendant tous leurs congés ils se sont astreints  à corriger les montagnes de fautes que vous faisiez dans vos travaux ? Ils n'attendent pas de merci pour tout cela, ils n'ont fait que leur boulot de fainéant; mais vous, ne crachez tout de même pas dans la soupe !
Mais cessons de comparer le privé à l'enseignement.
Ce sont 2 mondes totalement différents et vouloir les comparer pour critiquer ceux-ci ou ceux-là revient à comparer un chien et un chat pour déterminer lequel des 2 est le mieux adapté à son nvironnement. C'est absolument ridicule !
Comprenons plutôt le véritable enjeu de cette nouvelle dérive ministérielle.
Il n'est pas question dans l'esprit de notre ministre de simplement réajuster les choses d'un point de vue temps de travail. Il n'est question que d'une seule chose : faire des économies et ceci même au détriments de vos enfants, qui rappelons le, sont tout de même au centre du problème.
Mais nous parlent-ils eux de faire des économies ? A-t'on besoin dans un pays de 10 millions d'habitants de 70 ministres et toute la clique qui va avec ?
Proposent-ils de diminuer le nombre de ministres pour nous faire économiser quelques millions d'euros ?
Evidemment non !
Vous trouvez normal qu'un Président qui quitte sa fonction parte avec une somme plus que rondelette et le droit d'avoir des collaborateurs payés par vous pendant 5 ans ? Alors qu'il n'exerce plus ?
On vous en parle d'économies dans ce domaine ?
Alors comme le dit le dicton, chacun balaie devant sa porte ....
Quand les ministres nous parleront de leurs véritables économies budgétaires, nous simples citoyens, nous accepterons de parler économies budgétaires aussi.
Ca c'est un pan du problème.
D'autre part, contrairement à ce qu'on essaye de vous faire croire les profs ne refusent pas de travailler 2 heures de plus sous prétexte que ça les fatiguerait.
D'abord, un grand nombre d'entre eux font effectivement leurs 24h de cours.
On parle bien de cours seulement. A ça il faut rajouter toutes les préparations, corrections, etc.
Donc ils font bien leur 35 à 40 heures semaines comme vous et moi !
Ne vous tracassez pas pour cela !
Mais regardons le problème de ces 24 heures en terme de fonctionnement :
Un prof de fait pas le même boulot 22 ou 24h par semaine comme le fait par exemple un employé derrière son bureau.
Ses heures sont divisées en groupe d'heures par classe.
Un prof qui donne 3h de sa matière par classe peut donc dans l'absolu donner cours à 8 classes pour faire 24.
Mais comment goupiller ça avec un prof qui donne 5 heures par classes ? Il s'arrête à 20 ou 25 lui ?
Il faut comprendre aussi que le prof de math ne va pas donner ses 5 heures de math en suivant à une même classe. Les élèves deviendraient fous et le prof sans doute aussi.
Donc il faut morceler ces 5 heures et les répartir dans toutes la semaines et ceci pour chaque classe, pour chaque matière etc.
Cela implique l'élaboration d'horaire compliqués et qu'il faut recommencer chaque année dans chaque école pour coller au mieux à la réalité à chaque fois.
Et donc les profs se retrouvent avec des heures de fourches qui encombrent leur horaire de travail.
C'est un peu comme si votre boss vous disait : Voilà, lundi de 10h à 12h ton ordinateur ne fonctionnera jamais. Tu peux donc aller boire un café pendant ces 2 heures mais attention, comme le boulot doit être fait tu feras ces 2 heures le vendredi de 16h à 18h.
Je suis sûr que vous adoreriez ça ! Et pourtant c'est comme cela que ça se passe.
Dans une école ou j'ai travaillé, il y avait pas loin de 100 profs. Pensez-vous qu'il y avait aussi 100 classes de libres pour que chaque prof puisse travailler sans discontinuer ? Evidemment que non, donc pour que tous puissent avoir un local au moment du cours il faut bien que d'autres "fourchent"
C'est un peu comme si votre boss vous disait : Pendant cette heure-ci c'est un autre employé qui va utiliser ta chaise, ton bureau et ton ordi et toi tu n'as qu'a aller boire ton café, mais attention, tu travailleras de 18h à 19h pour rattraper ça.
Ca aussi je sens bien que vous adoreriez !
Donc, tous ces paramètres dont il faut tenir compte : heures à donner pour les profs, plages de repos pour les élèves  à respecter, locaux libres ou pas, préparations de leçons et corrections, etc. font que la vie dans les écoles s'organise d'une manière qui est totalement différente de tout ce que vous pouvez connaître dans le privé. L'important n'est pas de savoir si tel prof fait 22h, celui-là 21 et celui-ci encore seulement 20. Le boulot doit être fait, c'est tout et chaque école s'organise à sa façon pour que soit fait dans l'intérêt d'abord et avant tout des élèves, VOS ENFANTS !

Ne comparez pas le privé et l'enseignement.
On ne parle pas de la même chose. Vous êtes sur Mars, les profs sur Venus !
Faisons maintenant quelques calculs :
Prenons 100.000 enseignants (C'est à peu près ça en communauté française.)
Supposons que comme le sous-entend notre ministre ils travaillent tous 22h au lieu de 24h.
On change la donne et tout le monde bosse 24h semaine.
100.000 profs x 2 heures en plus = 200.000 heures de travail.
200.000 heures divisées par 24h/prof = 8333 profs qu'on peut foutre à la porte puisque ce sont les 92.000 autres qui font leur piquer leurs heures.
Voilà ce que veut notre ministre : Pas faire travailler plus les gens en place mais bien virer +- 8000 profs pour économiser leur salaire.
8000 profs en moins ça fera augmenter encore le nombre d'élèves par classe et par conséquent ne pourra que diminuer la qualité du boulot que ces fainéants de profs essayent de faire avec VOS enfants !
Voilà très exactement à quoi se résume la proposition de notre ministre. A strictement rien d'autre.
Tout ce qu'elle raconte à côté c'est du vent. Elle essaye de noyer le poisson.
C'est ça que vous voulez ? Que ces gens qui refusent eux-mêmes de faire des économies et qui touchent des sommes scandaleuses pour un oui ou pour un non tout en faisant semblant de diriger et gérer notre pays transforment l'école de vos enfants en pompe à fric pour que eux puissent continuer à se gaver ?
L'enseignement dans ce pays est déjà lamentable de par la faute des politiciens qui ne veulent pas investir dans ce qui sera la force de notre pays, vos enfants ! Arrêtez de gober tout ce que les politiques vous racontent, les profs ne sont ni fainéants ni privilégiés. Ils font correctement le boulot pour lequel ils sont payés.
Et si aujourd'hui ils refusent d'être une fois encore les dindons de la farce c'est parce qu'il veulent sauver le peu qui peut encore l'être dans l'intérêt des enfants et de leur profession, qui rappelons le est statistiquement prouvé comme étant le métier entraînant le plus de dépression nerveuses.
Pour un métier de fainéants c'est surprenant !
Ouvrez les yeux. L'enseignement est le centre de toute société. Sans un enseignement de qualité la population d'un pays se trouve rapidement composée d'abrutis. C'est l'avenir que vous désirez pour vos enfants ?
Soutenez les profs au lieu de les critiquer, aidez les à obtenir gain de cause en soutenant leurs justes revendications ou alors ne vous étonnez pas si découragés, ils baissent les bras, finissent pas négliger leur travail et vos enfants et vous livrent une génération d'ignares dans quelques années.
Finalement le choix est à vous !

PAUVRE Belgique

 On à un esprit sélectif en flandre!!!!
 PAUVRE Belgique
 
 Ce que la presse française dit  de la Belgique..
 C'est  long mais c'est fabuleusement bien résumé.
 Ca vient du journal Libération!  Journaliste = M. QUATREMER
              
        
 Imaginez que de l'autre côté du périphérique  parisien, l'on  parle flamand et qu'à  Boulogne-Billancourt, qui compterait  80% de Francophones, il serait interdit à ces derniers de parler le  français au conseil municipal, sous peine de poursuites.

          Imaginez que les Francophones de Boulogne n'auraient le droit d'aller dans une école francophone de Boulogne qu'en maternelle et en primaire. Que ces écoles seraient gérées par le gouvernement des Flamands, et qu'il serait interdit au maire, sous peine de suspension,  d'adresser la parole à un instituteur francophone en... français (sauf  hors du cercle professionnel).
 
          Imaginez que les Flamands y auraient coupé Arte, FR3 et TF1 au profit de  chaînes  anglophones. Imaginez qu'il y serait interdit d'envoyer des  convocations électorales en français aux Francophones, sous peine de  suspension. Et que l'on appellerait Boulogne-Billancourt une «commune à  facilités». C'est cela, la question linguistique en  Belgique aujourd'hui.  Ah oui. Imaginez enfin que les Francophones aux droits si limités seraient  installés là depuis deux, trois, quatre ou cinq générations.
 De vrais  immigrés, en quelque sorte. Mais dans leur propre pays. Oiges nous donne  un bel exposé, où le > mot «racisme» apparaît plusieurs fois. Il s'agirait  du racisme des Francophones envers  les Flamands.. C'est étrange, parce que  les seuls Flamands qui font état de ce racisme habitent... en Flandre.
                    
         Je  n'ai jamais entendu un Flamand habitant la Wallonie se plaindre d'une  telle chose. C'est étrange, parce que les Francophones ont été sortis de  Flandre (notamment de l'Univerité de Louvain ) sous le slogan «Walen  Buiten», que l'on trouve aujourd'hui encore sur beaucoup de murs en  Flandre.
 
          C'est étrange, parce qu'en réponse à cela, j'ai lu, pour la première fois,  le tag  «Flamands dehors» voici un mois, sur le parlement flamand, situé à  Bruxelles, à 85% francophone, mais capitale de la Flandre. Un tag, aussitôt  effacé par un ouvrier flamand.
 
 Les tags «Wallons dehors» ne sont, eux,  presque jamais effacés. Efficacité avant tout. Quant aux panneaux «Là où  les Flamands sont chez eux» qui ornent l'entrée de plusieurs communes  flamandes, quelquefois même des ponts entiers, et ce, sur les ordres de l'autorité locale, il ne sont pas racistes. C'est une simple précision.
                   
          Vous sortez du périph pour aller à Asnières, et à la sortie, on vous  assène «Asnières,  là où les Flamands sont chez eux». Et ce n'est pas  raciste. Ensuite, sur un blog, on vous dit : vous, les Francophones, vous  êtes des racistes. Ce n'est pas du surréalisme belge, c'est tout  simplement la vision flamande d'aujourd'hui, et c'est tout simplement  atterrant.

Raciste, le wallon? C'est bizarre, parce que le site  Wallonie.be  <http://wallonie..be/ <http://wallonie.be/> existe en 6 langues, alors que le site Flandres.be <http://flandres.be/ <http://flandres.be/> n'existe qu'en  néerlandais et en... anglais. SI on veut la version francophone, on tombe  sur une page qui dit que c'est en construction, et qu'en attendant, on  doit aller sur l'une des deux autres versions.
 
C'est même très bizarre,  parce que pour qui parle couramment le néerlandais (ce qui est mon cas),  il y a sur le site Vlaanderen.be  <http://vlaanderen.be/ <http://vlaanderen.be/> tout un  chapitre qui explique aux habitants de Flandre quand ils ont le droit (ou  pas) de parler une autre langue que le néerlandais, alors que sur le site  wallon, rien de tel.

          Pourtant, il y a des communes à facilités en Wallonie aussi, et là, il n'y  a pas de loi anti-flamands. C'est même terriblement bizarre, quand on sait  que l'extrême-droite, ouvertement raciste, est le premier parti au  gouvernement flamand, que celui-ci assimile les francophones aux «autres  allochtones» : paresseux, profiteurs, étrangers. Alors  qu'en Francophonie,  le FN doit se contenter d'un siège, obtenu tout juste. Bien sûr, il y a l'histoire. Bien sûr, il y a cent ans de domination francophone, mais  cette discrimination tenait avant tout de la ségrégation de classe : ces  Francophones qui ont brimé les Flamands étaient en réalité des bourgeois  et des nobles... flamands.
 
          La preuve? Ils portaient des noms flamands. N'allez pas me dire que Woeste ou Van de Berghe sont des noms français! Bien sûr, les Wallons ont eu un  sort plus confortable que les Flamands pendant la grande guerre... c'est  dans une langue proche de leur dialecte qu'on leur expliquait comment se  faire charcuter sur le champ de bataille. Alors  que les Flamands sont morts pour n'avoir pas compris les ordres.Tout  de même, après 3 ou 4 ans  de guerre, on peut supposer que la plupart d'entre eux étaient  suffisamment intelligents pour comprendre le français? Mais plus  sérieusement,  oui, il faut le reconnaître, impérativement : il y a eu de graves injustices envers les soldats flamands pendant la grande guerre,  comme avec les Bretons bretonnants, les Germanophones ou les Corses en  France, comme avec les Harkis plus tard, comme avec les tirailleurs  sénégalais. Et évidemment, les épitaphes en français pour des soldats flamands étaient une infamie. Mais c'était en 1914.
De 1940 à 1945, bien  des nationalistes flamands se sont associés aux nazis pour défendre leur  «cause» (alors que depuis 1930, il y avait des bataillons flamands et des  bataillons francophones).
          Bien des Francophones sont morts en stalag ou sous la torture de ces gens. De cela, les Flamands ne vous parleront jamais. Pire  : très récemment, le patron de la NVA (nationaliste de droite non  extrémiste), Bart De Wever a cru nécessaire de faire un tout petit peu de révisionnisme en critiquant les excuses que le maire d'Anvers venait de faire aux Juifs pour les exactions de sa police, de 1940 à 1945. (Bart de  Wever s'en est excusé en petit comité devant les Juifs d'Anvers, mais a  «oublié», comme il l'avait promis, de diffuser ces excuses dans la presse, suite à quoi les Juifs d'Anvers, très modérés, ont dit refuser ces excuses  si privées.) L'histoire n'est pas simple. L'histoire de Belgique moins  encore. Alors revenons à l'actualité : il y a quelques signes qui ne devraient tromper personne, et qui sont autant de signaux d'alarme que  l'ambiance complexe du pays et le double langage de certains rendent  presque imperceptibles, > au point qu'aucune presse ne les relève.

          Il y a de quoi s'alarmer. Oui: s'alarmer! Quand tous les  partis flamands, socialistes inclus votent, avec les néo-nazis  anti-francophones du Vlaams Belang, un projet de loi visant à supprimer la  possibilité pour les Francophones de «Boulogne» ou d' «Asnières» d'être  jugés dans leur langue ou de voter pour des partis  francophones - eux qui  sont installés là depuis quelquefois quatre ou cinq générations. (Je précise toutefois que les verts flamands se sont abstenus... mais n'ont  pas voté contre.)
S'alarmer, quand les sociaux-chrétiens applaudissent avec les néo-nazis, se félicitent ensemble, pour le bon tour qu'ils ont  joué aux Francophones. Ce n'est pas Sarkozy serrant la main de Le Pen, non. En Belgique, c'est carrément Bayrou qui danse la gigue avec Mégret ou  Golnisch.
S'alarmer! Quand le Vlaams  Belang, toujours lui, veut mettre une  loi  à l'agenda de la chambre. Cette loi exige  la séparation immédiate du pays. Le préambule de 30 pages est une  véritable diatribe anti-francophone.
        
          Dans tout pays occidental, tous les partis démocrates  voteraient contre. En Belgique, non : même des chrétiens démocrates  flamands, des libéraux flamands, des indépendantistes démocrates flamands  se croient obligés, en pleine négociation gouvernementale avec les Francophones, de s'abstenir, plutôt que de se lever d'une voix contre  l'extrême-droite. On vous expliquera que la démocratie, en Flandre, c'est de laisser libre cours à l'expression des idées fascistes (et authentiquement fascistes) de l'extrême-droite au nom de la liberté d'expression. Ce sont ces mêmes partis qui, interrogés par une presse  étrangère, affirment haut et fort qu'ils sont absolument contre une  éventuelle séparation du pays. S'alarmer, donc, quand la complaisance  envers les idées du parti néo-nazi le plus puissant d'Europe (qui n'est  rien de moins que le premier parti au parlement flamand...) a inondé les  cénacles et la  presse. Non pas par peur de leur violence, mais par peur  de l'opinion publique.
       
          S'alarmer quand un membre de ce parti diffuse sur son site la liste des «Mauvais Flamands», soit celle des signataires d'une pétition  pour la solidarité entre les deux communautés, nom, prénom, adresse. Celui  qui a connu Vichy devrait, à la lecture de cette dernière phrase,  commencer à trembler. Mais bien sûr, c'est du passé, tout ça!
 
Noir tableau que celui que je dresse là? Oui, noir, à dessein, ET par la force des  choses. Mais ce sont des faits que je reprends ci-dessus, pas des  discours, des simples faits, vérifiables, précis. Autre fait : en 1999, le  Parlement flamand a voté une série de lois qui définissaient l'avenir de  la Belgique.  Ceci devrait convaincre : 60% de la population a décidé  de l'avenir de 100% de la population, sans consulter les 40% restants.  C'est comme si les Suisses allemands décidaient  de tout et imposaient  ensuite leurs décrets aux Suisses francophones. Pardon, ce n'est pas «comme si», c'est
«exactement comme si».Aujourd'hui, les représentants de  ce parlement «négocient» avec les francophones pour faire passer leurs  décrets unilatéraux, qui comprennent notamment la scission de la sécurité  sociale. Et pour mieux faire «accepter» ces idées, ils expliquent  à qui  veut l'entendre (et l'écrire) que c'est à l'avantage des francophones, que  ceux d'entre ces derniers qui disent «non» les «humilient» (c'est le terme  exact utilisé par Bart de Wever, président d'un des partis qui négocient  le futur gouvernement avec les Francophones«.)
 
          Ils disent aussi que le Francophone est un profiteur et que Bruxelles s'enrichit de l'argent flamand. Bruxelles? 85% de Francophones, un PIB par  habitant proche du double de celui de  la Flandre. La seule vraie  région très riche du pays. A qui l'on ne rend qu'un quart des produits fiscaux qu'elle génère. Mais cela, on oubliera de vous le dire, parce que  pour tous les partis flamands,  Bruxelles, 1.200.000 personnes, dont un  million de francophones, est la capitale de la... Flandre.
        
         Ceux  qui n'auront pas compris que la Flandre veut prendre tout ce qui  l'intéresse et  abandonner tout ce qui n'est pas assez riche pour elle sont  aveugles.