lundi 27 août 2012

To drink... or not to drink...

Alcool: Prenez un verre, cela vous rendra plus intelligent


Aux Etats-Unis, les scientifiques de l'Université de l'Illinois ont découvert qu'après quelques verres d'alcool, la créativité augmentait de 50% et le temps de réaction de 25%.
Certains personnages de l'Histoire, et non des moindres, n'ont pas bâti leur carrière sur le culte de la sobriété. Souvenons-nous de Winston Churchill, qui expliquait à Ibn Saud, le fondateur de l'Arabie Saoudite dont la religion interdisait la cigarette et l'alcool, que boire n'était rien de moins qu'"un rite absolument sacré", qu'il fallait boire "de l'alcool avant, après et si besoin pendant les repas et sans oublier entre"... Une phrase à méditer avec modération.

Brillat Savarin dans son ouvrage le plus connu "La Physiologie du Goût"  écrivait ceci:
J'ai été conduit à penser que l'exaltation des orientaux était due en partie à ce que, étant de religion musulmane, ils ont toujours la tête chaudement couverte, et que c'est pour obtenir l'effet contraire que tous les législateurs des moines ont imposé l'obligation d'avoir cette partie du corps découverte et rasée... (Physiologie du Goût Médiation XIX - Des rèves.)
Si l'on suit l'auteur le fait d'avoir la tête recouverte en permanence empêche de garder la "tête froide" et de raisonner avec bon sens. Et ce fin gastronome n'a pas pu éluder le fait que ces orientaux se privaient donc de mets et de boissons succulentes par souci religieux

Amin Maalouf, dans son roman Samarcande, évoque le vie d'Omar Khayyam, poète du vin et libre penseur, philiosophe, astronome de génie qui vécu en Perse au XI° siècle...
Dans la pratique, si l'on s'en tient au texte, Khayyam se montre bel et bien fort critique vis-à-vis des religieux - et de la religion - de son temps. Quant au vin dont la mention revient fréquemment dans ses quatrains, le contexte où il se place constamment (agréable compagnie de jeunes femmes ou d'échansons, refus de poursuivre la recherche de cette connaissance que Khayyam a jadis tant aimée) ne lui laisse guère de latitude pour être allégorique.

Encore une citation...
"Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies."
(Mustapha Kémal Atatürk / 1881-1938 / in "Mustapha Kemal ou la mort d’un empire", Jacques Benoist-Méchin)

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